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Les prix des céréales évoluent peu sur Euronext

Alors que la première séance de l’année a été calme le 2 janvier 2024 sur Euronext, elle a été plus mouvementée à la Bourse de Chicago.

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Le mardi 2 janvier 2024, les cours des céréales ont peu évolué sur Euronext. La tonne de blé a clôturé à 221 euros (–1,50 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 226,25 euros (–1,75 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs a terminé la séance à 198 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 204,75 euros (+0,50 euro) sur juin.

Ce mercredi 3 janvier 2024, vers 11h15, la tonne de blé s’affichait à 220,50 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de mars et à 225,75 euros (–0,50 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs ouvrait la séance à 197,75 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 204,50 euros (–0,25 euro) sur celle de juin.

Le blé français face à la concurrence de la mer Noire

Les blés français subissent toujours la concurrence de ceux de la mer Noire. « Bien que de retour sous les 1,10, la parité euro/dollar est toujours dans le viseur des opérateurs de la zone unique qui y voient un facteur clé quant à la perte de compétitivité des blés hexagonaux notamment », souligne Agritel dans sa lettre quotidienne diffusée ce 3 janvier 2023.

Le cabinet rapporte que l’Ukraine a exporté plus de 7 millions de tonnes de grains en décembre 2023, dont 4,8 millions de tonnes via Odessa. « Au-delà des chargements qui se poursuivent, l’Ukraine connaît un regain de tension significatif, de quoi tenir en alerte l’ensemble des opérateurs », souligne Agritel.

Selon Sitagri, la société russe SovEcon a abaissé ses prévisions d’exportations de blé de la récolte précédente de 200 000 tonnes, à 48,6 millions de tonnes. « Le ministère russe de l’Agriculture a indiqué que la récolte céréalière de 2024 s’élevait à 142,6 millions de tonnes, soit une baisse de 9,5 % par rapport au record historique de la saison dernière, détaille Sitagri. Sur ce total, la récolte de blé de la Russie s’est élevée à 92,77 millions de tonnes, selon le ministère. »

En France, Agritel note que l’écart de prix entre les récoltes de 2023 et 2024 se creuse au regard des pluies qui dégradent le potentiel, « et alors que les surfaces de céréales d’hiver ont acté une baisse relativement importante ». Le Royaume-Uni semble connaître la même situation, « de quoi réduire le potentiel de production dans la zone unique pour la prochaine campagne », analyse Agritel.

À la Bourse de Chicago, l’année débutait « dans le rouge vif » pour les céréales, commente Agritel. « Avec des opérateurs financiers qui ajustaient leur position et continuaient leur dynamique de vente, les cours avaient peu de chance de se stabiliser », ajoute-t-il. « Les blés ont chuté en même temps que les contrats à terme sur le maïs », précise Sitagri.

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